REVUE DE WEB NOVEMBRE
Blogging, certification, innovation, femmes scientifiques : voici les sujets de cette revue de web de novembre.
Du blogging à la certification
En étant de meilleure qualité, les blogs sont plus consultés. Thomas Coëffé, journaliste du Blog du Modérateur, cite la 4e étude d’Orbit Media qui analyse les tendances du blogging. Plus de 1300 blogueurs ont été interrogés en 2017 et ils privilégient la qualité. La rédaction d’un post nécessite en moyenne 3h20. En trois ans, ce temps moyen consacré à la rédaction d’un post a augmenté de 39%. Mais ils publient de moins en moins souvent. Les blogueurs répondent davantage « plusieurs fois par mois ». Dans tous les cas, ils publient régulièrement en conservant un rythme défini. Les contenus sont de plus en plus longs : 1 142 mots en moyenne (+41% en 3 ans). Entre 2014 et 2017, Les articles de plus de 2000 mots sont plus populaires. Les contenus restent assez formatés : près d’un article sur deux comprend entre 500 et 1 000 mots.
Concernant les médias utilisés, les blogueurs préfèrent publier plusieurs images dans leurs publications plutôt que des vidéos. Si l’audio et la vidéo obtiennent des résultats plus importants que les photos, la production de ces contenus riches nécessite du temps. Si les réseaux sociaux sont toujours très sollicités, les blogueurs varient leurs canaux : le SEO, l’email marketing, les collaborations avec les influenceurs et l’acquisition payante (social ads et SEA).
Enfin, la plupart des blogueurs travaillent à leur domicile. Ils rédigent et publient surtout pendant les heures de bureau, mais certains « éditent aussi le matin, le soir (voire la nuit) et le weekend. Les blogueurs sont aussi de plus en plus attentifs aux statistiques de leurs blogs. Le blogging continue à avoir un bel avenir.
Par ailleurs, selon le site Internet d’Aix Marseille French Tech, une expérience originale en Europe permet à EDF de lutter contre les “Fake News”. Depuis le 15 novembre dernier, le groupe français expérimente la certification de ses communiqués de presse et propose un outil afin de vérifier leur authenticité. Pour cela, il a fait appel à la technologie développée par la start-up marseillaise KeeeX. Ainsi, ses communiqués de presse disposent désormais d’une signature électronique unique prouvant l’intégrité du fichier, l’identité de son auteur et sa date de publication.
Innovation française et femme scientifique
Si des groupes français investissent beaucoup dans l’innovation, les Etats-Unis occupent la première place dans le financement en R&D (Recherche & Développement). Dans le classement « Global Innovation 1.000 » de 2017 cité sur le site des Echos, seuls 37 groupes français sont présents parmi les 1 000 leaders mondiaux en matière d’innovation. Bien que les dépenses annuelles de R&D des 1000 entreprises les plus innovantes au monde ont dépassé les 700 milliards d’euros en 2017 et atteignent « des records inédits », celles des sociétés hexagonales présentes dans ce classement ont diminué en passant de 27,5 à 22,5 milliards d’euros.
Devançant largement les autres groupes hexagonaux avec ses 5,5 milliards de dollars de dépenses R&D en 2017, Sanofi trône à la 24e place mondiale mais il était en 21e position en 2016 et 16e en 2015. Renault (55e mondial, 2,5 milliards de dollars), PSA (58e, 2 milliards), Total (131e, 1,1 milliard) et Valeo (141e, 1 milliard) figurent aussi dans le top 5 français. Néanmoins, avec leurs 300 millions d’euros de dépenses R&D, Faurecia et Air Liquide. Ils rejoignent dans le top 20, Schneider Electric, Safran, L’Oréal, Orange, Thales, Michelin, EDF, Ubisoft, Dassault Systèmes, Saint-Gobain, Danone, Dassault Aviation et bioMérieux.
En matière de dépenses consacrées à la R&D, avec 16,1 milliards de dollars investis en 2017, Amazon remplace Volkswagen (qui perd cinq places), à la première place du classement. Quant à la deuxième position, elle est occupée par Alphabet avec 13,9 milliards de dollars d’investissements en R&D.
Enfin, les femmes sont très minoritaires dans certaines disciplines scientifiques. Dominique Leglu, journaliste à Sciences et Avenir, présente au Forum mondial de la science en Jordanie, relate que les scientifiques ont insisté sur la priorité à accorder à la promotion des femmes dans les domaines scientifiques où elles sont peu nombreuses. En outre, l’Unesco a lancé SAGA, une « boîte à outils » afin d’aider les gouvernements à prendre les décisions utiles sur les questions de genre. Selon Alessandro Bello, Project Officer du projet Stem (Science, technology, engineering, mathematics) et Gender Advancement (SAGA) à l’UNESCO, au niveau mondial « 28% des chercheurs sont des femmes ». Autre constat : le déficit en chercheuses confirmées et en leadership.