REVUE DE WEB FEVRIER

REVUE DE WEB FEVRIER

Les articles retenus dans cette revue de web traitent des enjeux des communicants dans l’entreprise, de la communication des chercheurs, des réactions des twittos sur le nucléaire et de la difficulté du choix d’un logo.

La communication, l’entreprise et le chercheur

Dans son article sur brandnewsblog.com, Hervé Monier a interrogé Pierre Auberger, directeur de la communication du Groupe Bouygues et Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce, directrice de la communication et des relations presse de Google France sur les enjeux des communicants en 2016.  De ces entretiens, il en ressort que le directeur de communication doit être en veille permanente sur le web, être très réactif et plus transparent.   Devenu un chef d’orchestre, il travaille main dans la main avec les différentes directions (marketing, juridique, affaires publiques…). En outre, les réseaux sociaux deviennent les premières sources d’information du public. Ainsi,  l’audience est de plus en plus fragmentée et versatile. L’information  est également diffusée  très rapidement parmi les parties prenantes de l’entreprise.  De plus, les messages doivent être adaptés aux différents supports, tout en conservant une cohérence.  Le communicant doit  donc être dans l’écoute, l’authenticité et l’action.

La communication est aussi une affaire de chercheurs. Dans son article du site Internet The Conservation, Michael J. I. Brown, professeur associé de l’université Monash, livre des astuces  aux chercheurs pour être lu. Il conseille la forme active, des images avec des légendes correctement rédigées et compréhensibles par le public. Les auteurs doivent aussi éviter d’utiliser un jargon inutile et des acronymes  et de suivre la chronologie de leur recherche. Mais ils ne doivent pas prendre des précautions excessives. Enfin, ils doivent montrer l’intérêt de leurs études et de leur intuition scientifique.

Du nucléaire au logo

Quant à la communication sur le nucléaire, elle est également traitée dans un autre article du site Internet de The Conservation.  Vincent Carlino, doctorant en Sciences de l’information et de la communication de l’université de Lorraine, a étudié les réactions sur Twitter à la suite de l’accident sur le site de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs à Bure.  Celui-ci est destiné à l’expérimentation de la technique de stockage géologique profond des déchets radioactifs.  Après l’accident du 26 janvier dernier, plus de 1 500 tweets sur cet accident ont été enregistrés. L’inventaire des réactions sur les réseaux sociaux permet de saisir la variété des prises de position. Les questionnements sur la localisation de l’incident ont suscité le plus de tweets. Les twittos ont également cherché à savoir si des matières radioactives sont liées à l’accident. Face au flou des médias sur la présence éventuelle de déchets radioactifs à Bure, des twittos ont dénoncé les médias qui ont exploité le doute afin de générer du trafic sur fond de catastrophe nucléaire. Débattre de la présence de matières radioactives a été ainsi une manière d’identifier les responsables supposés de la catastrophe, les décideurs politiques et industriels du projet.

BFM nucleaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les principales interrogations traitées dans les tweets ont porté sur  la gestion du nucléaire par les générations futures et les enjeux éthiques du dépôt sous terre des déchets nucléaires pendant près de mille siècles. Malgré les divergences de points de vue, les réactions des individus ont montré des préoccupations communes avec l’industrie nucléaire. Environ trois jours après l’accident, les échanges sont restés très critiques envers les décideurs mais ils ont noté néanmoins une responsabilité collective dans l’augmentation du coût de l’industrie nucléaire. Enfin, une minorité de tweets lors des trois semaines observées par le chercheur ont témoigné une volonté d’apporter des éléments de terrain au débat.

Le choix d’un logo peut aussi être un casse-tête. Le site Internet Influencia présente une infographie où la plateforme de création participative française Creads dresse le portrait robot du code visuel idéal. Selon l’infographie, les entrepreneurs et les directions marketing ont choisi des designs épurés et sobres en 2015. Le noir a été la couleur dominante des logos. Puis le bleu (19%), le rouge (10%), le vert (9%) et le gris (8%) ont été les plus utilisés. Par ailleurs, les logos bicolores  dominent (64%). Le style minimaliste Flat Design ont séduit 78% des marques  pour une plus grande lisibilité. Par ailleurs, près de 80% des logos utilisaient des polices bâton comme la « Lato », la « Neo Sans » et  l’ »Arial ».